"Sans l’existence du CDIE, je n’aurais pas forcément eu la possibilité de recruter."

Éleveuse et productrice de fromages de chèvre à Coulonges-sur-l’Autise, je vends ma production aux Halles de Niort et j’ai récemment ouvert une boutique pour offrir davantage de services à nos clients.

À la ferme, nous accueillons des apprentis. Qu’ils restent ensuite chez nous ou qu’ils trouvent du travail ailleurs, c’est, pour nous, une opportunité de partager notre passion et de former de futurs salariés. Alors, quand Aurélie s’est présentée à la boutique au mois de juin pour me demander de la prendre en stage, c’est assez naturellement que j’ai accepté, d’autant plus qu’une de mes deux vendeuses partait en congé maternité.

En discutant avec Aurélie, j’ai appris qu’elle bénéficiait du RSA. Je me suis souvenue du dépliant que j’avais reçu en février au sujet du CDIE, mais que j’avais jeté puisque je n’étais pas concernée à ce moment-là. J’ai recherché l’information, puis tout s’est enchaîné très vite. Aurélie a pris ses fonctions le 16 juillet.

D’un point de vue administratif, ça a été très facile ; le suivi est excellent et les aides du Département me sont bien versées tous les mois. Ce n’est pas rien 47% du salaire !

Sans l’existence du CDIE, je n’aurais pas forcément eu la possibilité de recruter. Cela aurait été dommage car Aurélie est investie dans son travail et prend des initiatives intéressantes. Si elle le souhaite, il est possible qu’elle reste dans l’équipe à l’issue du CDIE.